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PROPOSITION n. f.
XIIe siècle. Emprunté du latin propositio, « action de mettre sous les yeux ; proposition, phrase », lui-même dérivé de proponere, « placer devant les yeux, exposer ; annoncer ».
1. Suggestion, offre que l'on fait à quelqu'un, généralement pour lui être agréable ou utile. J'accepte votre proposition. Vous avez le temps de réfléchir à cette proposition. Examinez bien les avantages et les inconvénients de la proposition qui vous est faite. Si l'appartement leur plaît, ils feront une proposition, une offre financière d'un montant donné. • Expr. fam. Faire des propositions à une femme, lui faire des avances explicites.
2. Le fait de soumettre une idée ou un projet à l'examen, à la délibération d'une personne, d'un groupe de personnes ou d'une autorité, en particulier pour arriver à la conclusion d'une affaire ; ce qui est ainsi proposé. Je me rends à votre proposition. La proposition a été adoptée à l'unanimité. Une proposition de paix. Il a fini par rejeter cette proposition. DROIT. Proposition de loi, proposition de révision, qui émane du Parlement, par opposition à Projet de loi, projet de révision, dont l'initiative revient au gouvernement. • Loc. prép. Sur proposition de, d'après l'avis de ; sur la suggestion de. Le passage d'un élève en classe supérieure est décidé par le chef d'établissement sur proposition du conseil de classe. Il a été nommé à ce poste sur proposition du directeur de cabinet. 3. Énoncé qui exprime une idée, une opinion, une théorie, qui affirme ou nie quelque chose. Une proposition universelle, générale, particulière. Les arguments qui étayent une proposition. Des propositions philosophiques. Cette proposition est insoutenable. • Spécialt. RELIG. Expression d'une pensée d'ordre théologique, faisant l'objet d'un jugement ecclésiastique qui statue sur son orthodoxie. Une proposition de foi. Une proposition hérétique. Une proposition condamnée, qui a fait l'objet d'un jugement de blâme ou de réprobation. Les cinq propositions condamnées, attribuées à Jansénius et jugées hérétiques ou fausses par le pape Innocent X. – GRAMM. Unité syntaxique et sémantique, généralement organisée autour d'un verbe, et qui peut constituer une phrase simple ou entrer dans la composition d'une phrase complexe. Une phrase simple se compose d'une proposition unique et autonome appelée proposition indépendante. Les phrases complexes peuvent se composer de plusieurs propositions indépendantes coordonnées ou juxtaposées, ou d'une proposition principale dont dépendent d'autres propositions appelées subordonnées. L'analyse logique d'une phrase consiste à isoler ses propositions et à en donner la nature et la fonction. Une proposition subordonnée relative, complétive. – LOGIQUE. Énoncé d'un jugement, susceptible d'être vrai ou faux. Tout syllogisme se compose de trois propositions, la majeure, la mineure et la conclusion. Calcul, logique des propositions, dans la logique mathématique, étude des propositions et des moyens de les composer de sorte que la vérité d'une proposition soit immédiatement connue à partir de celle des éléments qui la constituent (on dit aussi Calcul propositionnel ou Logique propositionnelle). Le calcul des propositions et des prédicats. MATH. Énoncé qui peut être démontré ; théorème. Résoudre, démontrer une proposition. On dit que, à douze ans, Pascal retrouva seul les trente-deux premières propositions d'Euclide qui traitent des propriétés des angles et triangles.