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I. GESTE n. m.
XIIIe siècle, gest. Emprunté du latin gestus, « attitude, mouvement du corps, mimique, jeu ».
1. Mouvement du corps, notamment du bras, de la main, de la tête. Des gestes précis, machinaux. Un geste maladroit, malencontreux. Un geste brusque. Des gestes désordonnés. Épier les moindres gestes de quelqu'un. Le geste auguste du semeur, expression empruntée à un poème de Victor Hugo. Faire le geste de, avoir le geste de, ébaucher ou feindre d'accomplir un mouvement, une action. Ils firent le geste de quitter la salle. • Se dit souvent d'un mouvement que l'on fait pour exprimer quelque sentiment. Un geste d'approbation, de protestation, de refus. Un geste évasif. Un geste menaçant. Refuser quelque chose d'un geste. Il obtint le silence d'un geste de la main. S'exprimer par gestes. Expliquer quelque chose à grand renfort de gestes. Cet acteur, cet orateur fait trop de gestes. Expr. Joindre le geste à la parole. Encourager quelqu'un de la voix et du geste. • Par méton. Manière de faire des gestes, de mouvoir ses membres. Avoir le geste aisé. Avoir le geste rare. Ce chanteur a plus d'agrément dans la voix que dans le geste. Travailler avec une grande sûreté de geste.
2. Fig. Se dit d'une action qui révèle un sentiment ou manifeste une intention. Cette décision sera interprétée comme un geste d'apaisement, comme un geste de mauvaise humeur. Il a eu un geste malheureux. Faire le premier geste, le premier pas, les avances. N'avoir qu'un geste à faire, être à même de faire ou d'obtenir quelque chose très facilement. Faire un geste pour quelqu'un, lui apporter une aide, un témoignage de sympathie, etc. Avoir le geste large, se montrer libéral. Un beau geste, un acte généreux, noble. Pour la beauté du geste, avec grandeur et désintéressement.