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ESCLAVE n.
XIIe siècle. Emprunté du latin médiéval sclavus, de même sens, autre forme de slavus, « slave », parce que, durant le haut Moyen Âge, de nombreux Slaves furent réduits en esclavage par les Germains et les Byzantins.
1. Personne qui n'est pas de condition libre, qui appartient à un maître exerçant sur elle un pouvoir absolu. L'esclave était dépourvu des droits civils. Un esclave affranchi ou, subst., un affranchi, qui accède à la condition d'homme libre. Acheter, vendre, racheter un esclave. Marché aux esclaves. À Athènes, à l'époque classique, beaucoup de pédagogues étaient des esclaves. Chez les Romains, le maître avait droit de vie et de mort sur ses esclaves. En 73 av. J.-C., Spartacus conduisit une révolte d'esclaves. Le trafic des esclaves, la traite des Noirs. Expr. Traiter des hommes en esclaves. Adjt. Naître libre ou esclave. Les enfants de la femme esclave appartenaient au maître. • Par anal. Personne ou groupe soumis à une autorité tyrannique. La nation tout entière devient l'esclave d'un gouvernement despotique. Adjt. C'est un peuple esclave.
2. Fig. Personne qui, par intérêt ou par goût, se met dans la dépendance d'une autre et suit aveuglément ses volontés. Il est l'esclave de ceux qui peuvent contribuer à sa fortune. Les courtisans sont les esclaves du maître qu'ils servent. Se soumettre en esclave aux caprices d'une femme. Adjt. Une âme esclave, vile et basse. Elle est esclave de ses enfants. • Par ext. Se dit d'une personne qui se tient dans un état d'assujettissement, de dépendance, qui subit l'empire d'une chose. Être l'esclave du tabac, de l'alcool, de la drogue. Vivre en esclave de son métier. Esclave de l'habitude, des convenances. Esclave du devoir. Esclave de la parole donnée.