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COURSE n. f.
XIIIe siècle, corse, « expédition militaire ». Forme féminine de cours.

I. Action de courir.
1. Allure plus rapide que la marche. Aller au pas de course. Être léger à la course, inapte à la course. Une course folle, effrénée, éperdue. Ralentir sa course. Par anal. Le véhicule a achevé sa course contre un mur.
2. Épreuve sportive où la vitesse est en jeu. La course tenait une place importante dans tous les jeux de l'Antiquité. La course à pied. Une course de vitesse, de fond, d'endurance. Une course de relais. Une course cycliste. Une course en ligne, où tous les concurrents partent en même temps. Une course contre la montre, où ils partent isolément et sont classés d'après le temps que chacun a mis à parcourir une distance donnée et, fig., une période d'intense activité, où chaque minute compte. Une course automobile. Une voiture de course. Une course de voiliers. HIPPISME. Les courses de chevaux ou, ellipt., les courses. Aller aux courses. Perdre de l'argent aux courses. Un cheval de course. Une selle de course. Le champ de courses. La Société des courses. Une écurie de courses. Le monde des courses. Les courses plates ou de plat. Les courses de trot. Les courses d'obstacles. Les courses attelées. Le tiercé se jouera sur la quatrième course. Les courses de Longchamp, d'Auteuil, de Chantilly. - TAUROM. Course de taureaux, voir Corrida. • Par ext. Compétition. Course en sac. Course au clocher (vieilli), voir Clocher. Course au trésor, où il s'agit d'être le premier à trouver un ou plusieurs objets déterminés. Fig. La course au pouvoir. La course aux armements. • Expr. Fig. et fam. Ne pas être dans la course, être dépassé par les évènements. Il n'est plus dans la course. Il est désormais hors de course, il ne peut plus exercer aucune fonction. Être à bout de course, être très fatigué, épuisé. Un gouvernement, un régime à bout de course, sur le déclin. Litt. Arriver au terme de la course, être proche de la mort.
3. MILIT. Vieilli. Acte d'hostilité rapide en pays ennemi (on dit plutôt Incursion, reconnaissance, pointe, etc.). - MARINE. Anciennt. Le fait, pour un navire corsaire, d'être autorisé à attaquer les navires marchands ennemis en vertu d'une commission de son gouvernement. Armer un vaisseau en course, pour la course. La guerre de course.
4. Litt. Le mouvement apparent des astres. La course des planètes. Le soleil touche au terme de sa course. Par ext. La course inexorable du temps.

II. Trajet, quelles qu'en soient la nature et la vitesse.
1. Trajet parcouru ou à parcourir à pied ou en voiture. S'arrêter à mi-course. Spécialt. Trajet, parcours d'un taxi, d'une voiture de place, etc. Le chauffeur attend qu'on lui paie le prix de sa course ou, par méton., sa course. ALPINISME. Excursion en montagne. Une course difficile. Une course de moyenne montagne.
2. Bref déplacement accompli dans une intention précise. Avoir une course à faire. Spécialt. Surtout au pluriel. Garçon de courses, employé qui effectue des livraisons, porte des plis, etc. (on dit aussi Coursier). Faire des courses, des achats, des emplettes. Fam. Partir faire les courses ou ses courses (on dit aussi Faire les commissions). Être en courses, être sorti pour faire des achats. Par méton. Ranger les courses dans un placard.
3. TECHN. Déplacement d'une pièce en mouvement ; espace qu'elle parcourt. La course de la navette dans un métier à tisser. La course d'un piston. Il faut laisser davantage de course au pêne. Par anal. La course de la plume sur le papier.