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I. FOURRÉ, -ÉE adj.
XIIIe siècle, au sens de « doublé ». Participe passé de fourrer.

I. Doublé, garni extérieurement.
1. Vieilli. Dont l'extérieur est doublé de fourrure. Une robe fourrée d'hermine. Par méton. Un magistrat fourré d'hermine. Par ext. Dont le poil, le duvet est épais. Des oiseaux bien fourrés. Chat fourré, voir Chat. • Par anal. Qui est garni d'une végétation dense d'arbres, d'arbustes. Un pays fourré. Un bois fourré, un bois touffu, serré.
2. Auj. MARINE. Câble, cordage fourré, que l'on a garni d'une fourrure protégeant contre l'usure.

II. Doublé, garni intérieurement.
1. Dont l'intérieur est doublé de fourrure ou d'un tissu chaud. Une pelisse fourrée de castor. Des gants fourrés. Des bottes fourrées.
2. Dont l'intérieur a été garni de quelque substance. Un pain fourré aux anchois. Gâteau, bonbon, chocolat fourré, dans lequel on a mis une crème, de la confiture, une liqueur.

III. Péj. Vieilli. Dont l'apparence est trompeuse. Médaille, monnaie fourrée, médaille, monnaie constituée d'une âme de métal vil recouverte d'un placage d'or ou d'argent. Bijou fourré, en métal vil doublé ou plaqué. Une botte de paille, une botte de foin fourrée, dans laquelle on a mêlé à la bonne paille, au bon foin, de la paille, du foin de mauvaise qualité. • Fig. Paix fourrée, fausse paix, faite de mauvaise foi par les deux parties, et que chacune a l'intention de rompre, lorsqu'elle le croira utile à ses intérêts. Coup fourré, voir Coup.