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CRÉANCE n. f.
XIe siècle, au sens de « croyance religieuse, foi ». Dérivé de créant, participe présent de creire, forme ancienne de croire.
1. Litt. Le fait de croire, d'ajouter foi à quelque chose ; la croyance, la confiance qui en résulte. Cela ne mérite aucune créance, n'est pas digne de créance. Vous pouvez accorder créance à ce qu'il vous dira. Cette nouvelle absurde a cependant trouvé créance chez les esprits faibles, auprès des esprits faibles. Donner créance à une chose, la rendre croyable ou vraisemblable. Son caractère donne créance à ses paroles. Les faits semblent donner créance à ce projet.
2. Spécialt. FINANCES. Lettre de créance, syn. ancien de Lettre de crédit (voir Crédit). - DIPLOMATIE. Lettres de créance, document officiel qui accrédite un agent comme représentant de son pays auprès d'un chef d'État étranger. Un nouvel ambassadeur n'est en mesure d'exercer ses fonctions qu'après avoir présenté ses lettres de créance.
3. DROIT. Droit d'exiger d'un débiteur le paiement d'une somme d'argent ; titre constatant ce droit. Sa créance est assurée par une hypothèque. Il a en portefeuille de bonnes créances. On lui contesta sa créance. Transférer, annuler une créance. Créance certaine, dont la validité et le montant ne font aucun doute. Créance exigible, dont on peut immédiatement réclamer le recouvrement. Expr. fig. et vieillie. Avoir créance sur quelqu'un, lui avoir rendu un service qui fait de lui un débiteur.