Prononc. − Seule transcription ds Land. 1834 : a-bé-yon.

Étymol. ET HIST. − 1520-21 « essaim d'abeilles » (Cout. du duché de Bourbonnais, CXXVI, art. 337, Cout. gén., II, 373 ds Gdf. : Si aucun trouve un abeillon a miel espavé en son heritage, qui ne soit poursuivy par celuy a qui il appartient, il est tenu de le relever au seigneur justicier); 1574 « id. » (Cout. de Cambray, XXIV, 4, Cout. gén., II, 297 ds Gdf. : Vasseaux d'aez ou abeillons a miel). Subsiste jusqu'au xix^es., où il commence à vieillir, (Lav. 1828 : vx mot qui n'est point usité), attesté ds un certain nombre de dict. dont Ac. Compl. 1842, Nouv. Lar. ill., Lar. 20^e. Quillet, Lar. 3 et Lar. encyclop. réservent une entrée au mot, mais sans indication de vitalité; ni ds Besch. 1845, ni ds littré. Dér. de abeille*; suff. -on*.

BBG. − Dupin-Lab. 1846. s.v. aboile.