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SARCOPHAGE, subst. masc.
A. −
1. Cercueil de pierre dans lequel étaient placés les corps qui n'avaient pas été brûlés. Au milieu de la salle se dressait massif et grandiose le sarcophage creusé dans un énorme bloc de basalte noir que fermait un couvercle de même matière, taillé en dos d'âne (Gautier, Rom. momie, 1858, p. 176).
P. ext. Tombeau quelconque, ou sa représentation dans une cérémonie funèbre, sur un monument funéraire. Synon. cénotaphe.L'arc de triomphe porterait pour couronnement le sarcophage de Napoléon (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 573).
SYNT. Sarcophage antique, carolingien, égyptien, gallo-romain, mérovingien, romain; sarcophage peint, sculpté; sarcophage en/de granite, grès, marbre, pierre, porphyre.
2. Vx, MÉD., souvent adj. Qui ronge les chairs. Emplâtre sarcophage; médicaments sarcophages (Ac. 1835, 1878).
B. − ZOOL. Grosse mouche grise qui pond ses larves sur de la viande altérée, sur les cadavres. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [saʀkɔfa:ʒ]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. a) 1495 subst. sacrophague « cercueil (en pierre), tombeau » (Jean de Vignay, Miroir hist., livre 25, chap. 6, éd. 1531, f o91 v o), attest. isolée jusque Trév. 1752; b) 1762 « le cercueil ou sa représentation dans les cérémonies funéraires » (Ac.); 2. a) 1653 adj. sarcophages yeux « (au fig.) anthropophage » (Th. Corneille, Berger extravagant, IV, 5, éd. F. Bar, p. 172); b) 1752 « qui consume les chairs » (Trév.); c) 1874 subst. « mouche à viande » (Bouillet). Empr. au lat.sarcophagus adj. « qui consume les chairs » cf. lapis sarcophagus « pierre sarcophage (servant de cercueil parce qu'elle avait la réputation de consumer les chairs) », et comme subst. masc. ou neutre « tombeau, sarcophage (de différentes matières) », gr. σ α ρ κ ο φ α ́ γ ο ς « qui consume les chairs », v. cercueil; au sens 2 c cf. lat. sc. sarcophaga dep. 1826 (Meigen d'apr. Neave t. 4). Fréq. abs. littér.: 135. Bbg. Born. 1967, p. II, 63. − Rohlfs (G.). Romanische Philologie. Heidelberg, 1950, p. 64.