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PERSÉVÉRATION, subst. fém.
PSYCHOL., PSYCHIATRIE
A. − Maintien d'une attitude physique ou morale, d'un comportement, d'un ensemble d'habitudes. Si (...) nous restons dans les limites du normal, (...) le machinal naît en bordure de toutes nos habitudes; à sa source nous trouvons d'une part une certaine défection de la conscience, qui tend à se retirer de ses oeuvres et à se confier aux puissances de persévération et de restauration du passé, d'autre part une certaine inertie, qui est le principe de l'automate (Ricoeur, Philos. volonté, 1949, p.290).
B. − Continuation, répétition anormale d'une réaction lorsque la situation qui l'a provoquée a disparu. L'examen psychologique des aphasiques, de leurs intoxications et persévérations verbales, montre (...) combien subtil et approprié doit être ce réglage [du jeu des inhibitions] pour que le langage soit possible (Ruyer, Conscience, 1937, p.111).Pende a décrit un tempérament spasmophile, prédisposé aux contractures musculaires et aux contractures psychiques, ces dernières se présentant sous la forme d'idées obsessives, de persévération, de stéréotypies (Mounier, Traité caract., 1946, p.285).
Prononc.: [pε ʀseveʀasjɔ ̃]. Étymol. et Hist.I. Ca 1175 «obstination» (Benoit, Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 13380) −xvies. II. 1914 psychol. (Sollier, L'Hystérie et son traitement, Paris, Alcan). Empr. au lat. perseveratio «action de persévérer». II par l'intermédiaire de l'all. Perseveration (1900, Muller et Pilzecker, Exp. Beiträge zur Lehre vom Gedächtnis, Leipzig d'apr. Lal. 1968). Fréq. abs. littér.: 24.