Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
* Dans l'article "ÉPISCOPAL, ALE, AUX,, adj."
ÉPISCOPAL, ALE, AUX, adj.
A.− Usuel
1. [En parlant d'un inanimé abstr.]
a) Qui est propre à l'évêque. Autorité, consécration, dignité, fonction épiscopale. La juridiction épiscopale, circonscrite dans un territoire déterminé (Lamennais, Religion,1826, p. 244).
b) Corps épiscopal. Ensemble des évêques de l'Église universelle ou d'un pays. Synon. épiscopat.[Locke] qui appeloit, comme vous savez, le corps épiscopal d'Angleterre, le « caput mortuum » de la chambre des Pairs (J. de Maistre, Soirée St-Pétersb.,t. 1, 1821, p. 476).
2. [En parlant d'un inanimé concr.]
a) Qui est distinctif de l'évêque. Crosse, mitre épiscopale; ornements épiscopaux. Sa soutane violette et son anneau épiscopal annonçaient un prince de l'église (Ponson du Terr., Rocambole,t. 4 1859, p. 394).
Rare. [P. réf. à la couleur de l'habit de chœur d'un évêque] Violet. Le fond de ces étoffes est bleu, paille, (...) épiscopal (Obs. modes,1819, p. 47).
Rem. On rencontre ds la docum. par fantaisie d'aut. épiscopalement, adv. La nuit tombait, (...) Subtile et violette épiscopalement (Valéry, Lettres à qq.-uns, 1945, p. 10).
b) Où réside l'évêque. Palais, ville épiscopal(e). Ces grands dignitaires qui se succèdent au siège épiscopal de Nancy (Barrès, Colline insp.,1913, p. 91).
3. P. ext. [En parlant d'une pers. ou d'un trait physique ou moral de cette pers.] Qui rappelle un évêque. M. Larminat leva majestueusement des mains épiscopales (Duhamel, Combat ombres,1939, p. 111).Il prit un air grave, presque épiscopal (Giono, Angelo,1958, p. 48).
B.− Spéc. Église épiscopale. Église anglicane officielle qui a conservé la hiérarchie. Anton. église presbytérienne.
Épiscopaux, subst. masc. plur. Membres de cette Église. Anton. Presbytériens (cf. Ac. 1798-1932).
Rem. On rencontre Église épiscopale comme synon. de Église épiscopalienne. Le jeune pasteur de l'église épiscopale (Green, Journal, 1942, p. 192).
Prononc. et Orth. : [episkɔpal], plur. [-o]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1erquart du xiiies. « qui a rapport à l'évêque » (Reclus de Molliens, Carité, 126, 10 ds T.-L. : mitres episcopaus); 2. 1611 subst. plur. hist. relig. angl. (Cotgr.); 1661 adj. (R. Mentet de Salmonet, Hist. des troubles de la Grand' Bretagne, II, 23 ds Quem. DDL t. 10). Empr. au lat. chrét. episcopalis « concernant l'évêque ». V. évêque. Fréq. abs. littér. : 187.
DÉR.
Épiscopalien, ienne, adj. et subst.a) Église épiscopalienne. Église anglicane implantée aux États-Unis et dans l'ancien Empire britannique. b) (Personne) qui appartient à cette Église. Le chanoine B., épiscopalien, vigoureux et agressif, attaque le monde moderne avec un humour sombre (Maurois, Journal,1946, p. 166). [episkɔpaljε ̃], fém. [-jεn]. 1reattest. 1858 (O. Comettant, Trois ans aux États-Unis, 2eéd., Paris, Pagnerre, p. 197); de épiscopal, suff. -ien*, cf. angl. episcopal subst. (1716 ds NED), episcopalian subst. (1738 ibid.).
BBG. − Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1972, t. 36, p. 232.