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ÉPARPILLEMENT, subst. masc.
A.− Action d'éparpiller, de disperser çà et là, fait de s'éparpiller; p. méton., état de ce qui est éparpillé. Synon. dispersion.Un éparpillement de fermes isolées, ralliées autour d'un clocher rustique (Sandeau, Sacs,1851, p. 14).Un éparpillement confus de paperasses administratives (Courteline, Ronds-de-cuir,1893, 4etabl., 1, p. 126).La Voie Lactée naquit un jour de l'éparpillement dans l'espace d'une goutte du précieux liquide jailli du sein de Junon (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 219).
P. métaph. Sa conversation [de Gide] est comparable au geste du semeur : un éparpillement de graines rares, qui ne demandent qu'à germer (Martin du G., Notes Gide,1951, p. 1397).
B.− Au fig. Fait de se disperser sur divers objets, en différentes directions. Synon. dissipation.Par moments, il avait besoin de se rassembler, de réunir l'éparpillement de son être (Goncourt, Journal,1888, p. 804).Je veux avoir de l'unité et de la méthode dans cet éparpillement. Concentration du cœur et de l'esprit (Barrès, Cahiers,t. 13, 1920-21, p. 4).
Rem. On rencontre ds la docum. le synon. rare éparpillage, subst. masc. Immenses garnisons, dont l'éparpillage et la perte seront une si grande faute (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 2, 1823, p. 25). [À l'heure de la fermeture] le grand éparpillage des fabriques, des manutentions (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 536).
Prononc. et Orth. : [epaʀpijmɑ ̃]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. Fin xiiies. [ms.] esperpillement (J. de Priorat, Liv. de Vegece, éd. V. Robert, 5272). Dér. du rad. de éparpiller*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 50.