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ÉOSINOPHILE, adj. et subst. masc.
(Cellule, en particulier leucocyte polynucléaire) qui se colore en rouge sous l'action de l'éosine. On trouve aussi quelquefois des éosinophiles, spécialement au voisinage des points où s'effectue la résorption de certains épanchements (Policard, Histol. physiol.,1922, p. 210).La plupart des gigantismes sont dus à un hyperfonctionnement des cellules éosinophiles de l'antéhypophyse qui sécrètent l'hormone de croissance (QuilletMéd.1965, p. 492).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Le subst. fém. éosinophilie. Augmentation anormale du nombre des leucocytes éosinophiles. L'étude de la formule hémoleucocytaire montrait, après un stade de leucocytose et de polynucléose, un stade de mononucléose et d'éosinophilie (Ce que Fr. a apporté à méd., 1946, p. 103). b) L'adj. éosinophilique. Provoqué par l'augmentation anormale du nombre des leucocytes éosinophiles. L'infiltration granulomateuse éosinophilique du stroma (Bariéty, Coury, Hist. méd., 1963, p. 736).
Prononc. : [eɔzinɔfil]. Étymol. et Hist. 1897 biol. (A. Labbé, c. r. : Sacharov, Les Parasites de la malaria dans les hématoblastes in L'Année biol. ds Quem. Fichier). Empr. à l'all.eosinophil (composé du subst. Eosin, v. éosine et de l'élément suff. -phil, -phile*) terme dû au pathologiste all. P. Ehrlich [1854-1915] qui le forgea en 1878-79 (ds Farbenanalyt. Untersuch. z. Histol. d. Blutes, 1891, 7 d'apr. NED Suppl.2); cf. l'angl. eosinophil(e) 1886, ibid.