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* Dans l'article "ÉLECTRI-, ÉLECTRO-,, élément préf."
ÉLECTRI-, ÉLECTRO-, élément préf.
Élément préf. tiré de « électricité », servant à former des mots techn. dont le signifié a un rapp. avec l'électricité.
I.− [Forme électri-. A servi à former qq. mots, n'est plus vivante] :
électricien* -
,
électrification* -
,
électrifier* -,
électriser* -
II.− Forme électro-. Toujours vivante; quand le 2eélément commence par une voyelle, il est gén. séparé du préf. par un trait d'union, quand il commence par une consonne, il est gén. soudé au préf.; quand le 2eélément commence par o, l'o du préf. et l'o du 2eélément peuvent se contracter]
A.− [Sert à former des adj.]
1. [Le 2eélément est un suff. tiré du gr.] :
électrogène* -
électrophile. « Se dit d'une particule susceptible de se souder à un doublet électronique » (Lar. encyclop. Suppl. 1968; cf. aussi Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 433)
électrotrope. « Sensible (...) aux signes électriques des tissus » (Roussy ds Nouv. Traité Méd., fasc. 5, 2, 1929, p. 396)
2. [Le 2eélément est un adj.] :
électrocapillaire. « Se dit des électromètres, des phénomènes, utilisant la différence de potentiel entre deux liquides dans un tube capillaire. Se dit aussi d'un effet caractérisé par la différence de potentiel entre deux faces d'un même système, par suite de l'inégalité de la tension superficielle sur ses faces » (Duval 1959). Étude des phénomènes électrocapillaires, c'est-à-dire des variations que subit la tension superficielle d'une cathode de mercure, plongeant dans une solution diluée d'acide sulfurique, lorsqu'on change son état de polarisation par une force électromotrice extérieure (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 252)
électro-chimique* -
électro-chirurgical. « Qui sert en électro-chirurgie » Matériel électro-chirurgical (cf. Organ. hospit. Fr., 1967, p. 11)
électrographique. « Qui procède de l'électrographie ». Méthodes électrographiques (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 670)
électroluminescent, ente; électrolumineux, euse. « Qui est doué d'électroluminescence » (Méd. Biol. t. 2, 1971). Phénomènes électrolumineux (Le Radium,1910).Solides électroluminescents (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 196)
électro-magnétique* -
,
électromoteur, trice* -
électro-musculaire. « Se dit des phénomènes particuliers de sensibilité et de contractilité excités dans les muscles par l'électricité dynamique » (Lar. 19e). C'est par la sensibilité électro-musculaire que nous pouvons prévoir le temps (Tscheuschner, Prévis. temps,1919, p. 6)
électro(-)négatif(électro négatif, électro-négatif) , adj.« Qui porte une ou plusieurs charges électriques négatives ». Sous-carbonate d'iodure électro-négatif (Reybaud, J. Paturot,1842, p. 281).Suivant la prédominance de leur charge positive ou négative, il existe des atomes électropositifs et des atomes électronégatifs (...) Quand on électrolyse du sulfate de potassium, par exemple, l'acide sulfurique, élément électronégatif, se rend au pôle positif et la potasse au pôle négatif (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 321)
électronucléaire. « Qui produit de l'électricité, des électrons par la fission nucléaire ». Centrale électronucléaire (Goldschmidt, Avent. atom.,1962, p. 98).Réactions photonucléaires et électronucléaires [provoquées par des rayons X ou des électrons] (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 367)
électro(-)osmotique(électro osmotique, électro-osmotique) , électrosmotique. « Qui se rapporte à l'électro-osmose » (Méd. Biol. t. 2 1971). (Roussy ds Nouv. Traité Méd., fasc. 5, 2, 1929, p. 392)
électrophysiologique , adj.« Relatif à l'électrophysiologie ». L'exploration électrophysiologique d'un organe permet de localiser les foyers d'électrogenèse et de se faire une idée de leur organisation topologique et de leurs relations avec la structure histologique du tissu (Encyclopaedia Universalis,t. 6, 1972, p. 71)
électro(-)pneumatique.(électro pneumatique, électro-pneumatique) « Se dit d'un appareil, d'un système de frein, etc., dans lequel l'action de l'air comprimé est commandée par des valves manœuvrées elles-mêmes à l'aide d'électro-aimants » (Lar. encyclop.). Perforatrices électro-pneumatiques (J. Cahen, Bruet, Carrières,1926, p. 86)
électro(-)positif(électro positif, électro-positif) , adj.« Qui porte une ou plusieurs charges électriques positives » (cf. Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 321). Une combinaison de carbone et de soufre (...) dans laquelle le carbone joue le rôle de corps électro-positif (Balzac, Rech. absolu,1834, p. 292)
électrotonique. « Se dit de l'état d'un nerf qui reçoit l'excitation électrique » (Lar. encyclop.). Rechercher l'état électrotonique d'un nerf sur l'animal vivant (Bernard, Notes,1860, p. 183)
électro-visqueux (effet). « Changement de viscosité d'un colloïde, par suite d'un changement de la charge électrique des particules » (Plais.-Caill. 1958). L'effet électrovisqueux dans un sol de caoutchouc (J. Chim. Phys.,1924, p. 53)
B.− [Sert à former des adj. désignant des phénomènes dans lesquels intervient l'électricité, et des subst. fém. désignant les sc. étudiant ces phénomènes] :
électro-acoustique , adj. et subst.a) Adj. « Chaîne électro-acoustique, système quelconque de circuits transmettant un signal sonore entre un microphone et un haut-parleur. (On distingue les chaînes temporelles, transportant le message sonore musical à travers le temps, et les chaînes spatiales transportant le message d'un point à un autre, avec un certain délai de transmission) » (Lar. encyclop.). b) Subst. « Technique de la production, de la transmission, de l'enregistrement et de la reproduction des phénomènes acoustiques par des méthodes électriques » (Lar. encyclop.). Aux diapasons et résonateurs (...) l'électro-acoustique moderne a substitué la combinaison du microphone avec l'oscillographe cathodique et avec divers systèmes de filtres (Perrot, Ling.,1953, p. 34).La fidélité absolue, c'est-à-dire la perfection technique de la chaîne de transmission électro-acoustique qui va de la salle de concert jusqu'à l'auditeur en chambre, est évidemment une condition absolument nécessaire − et c'est ce qui donne tout leur sens aux recherches des techniciens de la haute fidélité −, mais il est clair qu'elle n'est pas suffisante (Encyclopaedia universalis,t. 6, 1972, p. 38)
électrocinétique , adj. et subst.a) Adj. « Se dit d'un processus observable dans les systèmes colloïdaux sous l'action d'un champ électrique appliqué » (Duval 1959). Les auteurs ont mesuré le saut de potentiel électrocinétique par la méthode des potentiels de courant (J. Phys.,1933, p. 523).b) Subst. « Branche de l'électricité se rapportant à l'étude des phénomènes propres à l'électricité en mouvement, distincte de l'électricité à l'état statique » (Méd. Biol. t. 2 1971). Une conception de l'électrocinétique comme partie intégrante de l'électrochimie de solutions (J. Phys.,1936, p. 328).Rem. Pour l'orth. électrokinétique (cf. Poincaré, Électr. et opt., 1901, p. 77)
électrodynamique* -
,
électromagnétique* -
électro(-)mécanique(électro mécanique, électro-mécanique) , adj.[En parlant d'une machine, d'une partie de machine] « Dont le mécanisme fonctionne à l'électricité ». Les installations électromécaniques de liaison (...) ont pris un développement considérable : 14 ascenseurs, 26 monte-livres ou monte-dossiers (Cain, Transform. B. n.,1959, p. 63).Machine adaptable, parce que subdivisée en unités (têtes électromécaniques que l'on peut changer pour s'adapter aux transformations du produit) (Traité sociol.,1967, p. 445)
électro(-)optique(électro optique, électro-optique) , adj. et subst.a) Adj. « Dont les propriétés optiques sont modifiées par l'action d'un champ électrique » (Méd. Biol. t. 2 1971). Sur l'effet électrooptique du minerai de zinc sulfuré (J. Phys.,1936, p. 171).b) Subst. « Partie de la physique qui étudie les relations qui existent entre les phénomènes électriques et les phénomènes lumineux » (Quillet 1965). Nouvelles recherches sur une question fondamentale d'Électro-optique (Le Radium,1906, p. 318).Relier les règles des quanta aux lois de l'électro-optique (J. Phys.,1924, p. 100)
électrostatique* -
,
électro-technique* -
C.− [Sert à former des subst.]
1. [Désignant des pers.] :
électromécanicien* -
électroradiologiste , subst. masc.« Spécialiste de l'électroradiologie » (cf. Réforme hospit., 1959, p. 9)
2. [Désignant des sc., des techniques où intervient l'électricité]
a) [Le 2eélément est un élément suff.] :
électrographie , subst. fém.« 1. Enregistrement au moyen d'un électrographe des potentiels électriques existant dans un tissu ou un organe au repos et des variations de ces potentiels au cours des phases d'activité physiologiques ou pathologiques du tissu ou de l'organe. 2. Procédé d'analyse qualitative dans lequel on exécute une électrolyse sur un échantillon solide et l'on détermine les ions apparus sur un papier réactif placé contre le solide » (Méd. Biol. t. 2 1971)
électrologie , subst. fém.« Partie de la physique qui traite de l'électricité » (Littré). Toutes les applications directes de l'électricité constitueraient l'électrologie (Le Radium,1906, p. 128)
électrométrie* -
électroponcture , électropuncture , subst. fém.« Action thérapeutique qui consiste à enfoncer dans les tissus vivants une aiguille reliée à un potentiel électrique » (Lar. Méd. t. 1 1971; cf. aussi Dévé ds Nouv. Traité Méd., fasc. 5, 1, 1924, p. 324)
électrothermie* -
,
électrotypie* -
b) [Le 2eélément est un subst.] :
électro-analyse , subst. fém.« Analyse de substances chimiques réalisée par l'utilisation de l'électricité, notamment par électrolyse » (Méd. Biol. t. 2 1971)
électrobiologie , subst. fém.« 1. Science qui traite des phénomènes électriques qui se produisent, naturellement ou artificiellement dans les tissus vivants. 2. Application de l'électricité aux études biologiques » (Méd. Biol. t. 2 1971)
électrocardiographie* -
électro-cautérisation , subst. fém.« cautérisation par des moyens électriques ». Pour les tubercules non ulcérés, l'électro-cautérisation est le moyen le plus simple à employer (Perrin dsNouv. Traité Méd.,fasc. 4, 1925, p. 400)
électro-chimie* -
électro(-)chirurgie(électro chirurgie, électro-chirurgie) , subst. fém.« Emploi de l'électricité dans les traitements chirurgicaux » (Méd. Biol. t. 2 1971; cf. aussi Catal. instrum. chir. (Collin), 1935, p. 458)
électro-choc* -
électro-coagulation , subst. fém.« Coagulation et destruction de tissus par le passage d'un courant électrique ». On a également proposé de remplacer l'alcoolisation par une électrocoagulation du ganglion; cette technique donne des résultats analogues (QuilletMéd.1965, p. 366)
électrocopie , subst. fém.« Procédé de reproduction se fondant sur l'électrostatique » (Lar. encyclop. Suppl. 1968); « L'électrocopie est un moyen de reproduction des documents plus simple et plus économique que la photocopie (T[endances]. 18, 10, 65) » (Gilb.1971)
électroculture , subst. fém.« Stimulation de la croissance de la floraison ou de la formation des graines, par des moyens électriques » (Lar. encyclop.)
électrodiagnostic , subst. masc.« Méthode de diagnostic comportant l'emploi de l'électricité » (Méd. Biol. t. 2 1971; cf. aussi Quillet Méd. 1965, p. 327)
électro(-)encéphalographie*(électro encéphalographie, électro-encéphalographie) -
,
électro-magnétisme* -
,
électrométallurgie* -
électromyographie , subst. fém.« Enregistrement des variations de potentiel électrique et des courants se produisant dans les muscles, soit au repos, soit lors de la contraction musculaire » (Méd. Biol. t. 2 1971; cf. aussi Bariéty-Coury, Hist. méd., 1963, p. 633)
électrophysiologie , subst. fém.« Étude des phénomènes électriques dans les organismes vivants ». Les techniques de la physiologie opératoire ont concouru avec les nouvelles techniques de l'électrophysiologie à la discrimination topographique des différents faisceaux fonctionnels de la moelle épinière (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 483).L'électrophysiologie oculaire (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 659)
électro-physique , subst. fém.« Partie de la physique consacrée à l'électricité ». Il était (...) respecté (...) car il passait (...) pour avoir été étudiant en chimie ou en électro-physique, et l'on chuchotait qu'il savait fabriquer les bombes et manier les explosifs (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 69)
électropyrexie , subst. fém.« Élévation artificielle de la température du corps humain au moyen d'ondes courtes appliquées à fortes doses, dans un but thérapeutique » (Garnier-Del. 1972)
électro(-)radiologie(électro radiologie, électro-radiologie) , subst. fém.« Partie de la radiologie traitant des applications de l'électricité et des rayons X au diagnostic et à la thérapeutique » (Méd. Biol. t. 2 1971; cf. aussi Organ. hospit. Fr., 1967, p. 14)
électrorétinographie , subst. fém.« Méthode d'enregistrement graphique des variations du potentiel électrique cornéo-rétinien à la suite d'une stimulation lumineuse » (Méd. Biol. t. 2 1971; cf. aussi Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 206)
électrosidérurgie , subst. fém.« Ensemble des procédés permettant de préparer du fer, de l'acier ou des aciers spéciaux, soit, par la chaleur développée, au passage du courant, soit par électrolyse » (Duval 1959)
électrosoudure , subst. fém.« Soudure faite à la faveur de l'effet joule » (Duval 1959)
électrothérapie* -
électrotitrimétrie , subst. fém.;électrotitrage , subst. masc.« Ensemble des procédés volumétriques dans lesquels le point équivalent est indiqué, soit par une variation de résistance, soit par un saut de potentiel, soit par une variation de courant de diffusion » (Duval 1959). Électrotitrage au moyen d'électrode à air (J. Phys.,1925, p. 8).L'électrode de Muller est employée en électrotitrimétrie (Catal. instrum. lab. [Prolabo], 1932, p. 97)
3. [Désignant des phénomènes ou des propriétés où intervient l'électricité]
a) [Le 2eélément est un suff.] :
électrolepsie , subst. fém.Synon. rare de chorée.M. Pitres décrit aussi des tics convulsifs généralisés qui, dit-il, ont reçu différents noms, chorée électrique de Henoch-Bergeron, électrolepsie de Tordeus (Janet, Obsess. et psychasth.,1903, p. 179)
b) [Le 2eélément est un subst.] :
électro-affinité , subst. fém.« Différence de potentiel qui s'établit, à l'équilibre, entre un métal et la solution d'un de ses ions renfermant une valence-gramme par litre (...) Plus spécialement, tendance d'un atome à capter un électron » (Duval 1959). On est gêné par l'apparition de bandes continues, lorsqu'on veut déterminer l'électroaffinité des halogènes (J. Phys.,1927, p. 538).Échelle d'électroaffinité (J. Phys.,1935, p. 282)
électrocapillarité , subst. fém.« Discipline scientifique qui traite des phénomènes électrocapillaires » (Méd. Biol. t. 2 1971). La théorie d'électrocapillarité (J. Phys.,1933, p. 508)
électrodéposition , subst. fém.;électro(-)dépôt(électro dépôt, électro-dépôt) , subst. masc.« Procédé d'obtention d'un dépôt ou d'une pièce mince par électrolyse » (Lar. encyclop.). Emploi de substances isolantes dans l'électrodéposition du nickel (J. Phys.,1930, p. 833)
électrodialyse , subst. fém.« Dialyse effectuée sous l'action d'une différence de potentiel » (Duval 1959). L'allure et le résultat final de l'électrodialyse sont indépendants de la charge de la membrane (J. Phys.,1927, p. 872)
électrogalvanisme , subst. masc.Électrogalvanisme buccal. « Phénomène électrolytique qui se produit dans la bouche entre deux pôles métalliques [couronne, obturation, par exemple] » (Méd. Flamm. 1975). Un électrogalvanisme buccal avec picotements et goût de métal dans la bouche [ce trouble est lié à la présence de deux métaux différents] (QuilletMéd.1965, p. 183)
électrogénèse , électrogénie , subst. fém.« Production d'électricité par les tissus vivants » (Littré). Le mécanisme de l'électrogenèse, passage du processus photochimique à l'excitation nerveuse (...) reste encore mal connu (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 659)
électroluminescence , subst. fém.« Luminescence due à une décharge électrique » (Duval 1959; cf. aussi Wurtz, Dict. chim., t. 1, vol. 2, 1870, p. 875)
électro(-)osmose(électro osmose, électro-osmose) , électrosmose , électro(-)endosmose(électro endosmose, électro-endosmose) , subst. fém.« Passage de fluides à travers des diaphragmes sous l'action d'un champ électrique » (Méd. Biol. t. 2 1971). Détermination de la valence du radium au moyen de l'électroendosmose (Le Radium,1914, p. 94).Influence des électrolytes dans l'électro-endosmose (J. Phys.,1927, p. 509).Expériences d'électroosmose (J. Phys.,1934, p. 100).Stimulation d'un récepteur cutané isolé, avec anesthésie annulaire par électrosmose éliminant les récepteurs voisins (Piéron, Sensation,1945, p. 405)
électrophorèse* -
électrostriction , subst. fém.« Variation que subissent les dimensions d'un diélectrique soumis à l'influence d'un champ électrique » (Quillet 1965). Le volume moléculaire apparent et l'électrostriction du solvant (J. Phys.,1935, p. 93).
électrotonus , subst. masc.« Variation de l'excitabilité d'un nerf ou d'un muscle pendant le passage d'un courant électrique continu » (Lar. méd. t. 1 1971; cf. aussi Encyclopaedia universalis, t. 6, 1972, p. 76)
électrotropisme , subst. masc.« Propriété que possède le protoplasma d'être attiré ou repoussé par l'électricité » (Garnier-Del. 1972)
électro(-)valence(électro valence, électro-valence) , subst. fém.« Mode de liaison correspondant au transfert d'un électron depuis un groupe neutre jusqu'à un autre et union des deux groupes de signe opposé résultant » (Duval 1959). Dans les électrolytes forts (...) toutes les molécules à liaison d'électrovalence sont complètement dissociées (J. Phys.,1936, p. 323)
4. [Désignant un appareil, un instrument utilisant l'électricité]
a) [Le 2eélément est un suff.] :
électrographe* -
,
électromètre* -
,
électrophone* -
,
électroscope* -
b) [Le 2eélément est un subst.]
électro-aimant* -
électrobus , subst. masc.Synon. vieilli de trolleybus (cf. Larbaud, Journal, 1934, p. 313)
électrocardiographe , s.v. électrocardiogramme
électrocautère , subst. masc.« Instrument pour la cautérisation des tissus à l'aide d'un conducteur porté à température élevée par un courant électrique » (Méd. Biol. t. 2 1971)
électroencéphalographe , subst. masc.« Appareil servant à amplifier et à enregistrer l'activité électrique du cerveau, soit à travers le crâne et le cuir chevelu intacts, soit directement à la surface du cortex (...) ou de toute autre structure cérébrale » (Méd. Biol. t. 2 1971)
électro(-)pompe(électro pompe, électro-pompe) , subst. fém.Groupe électro(-)pompe. « Ensemble d'une pompe et du moteur électrique qui l'entraîne avec tous les organes mécaniques nécessaires à leur accouplement » (Colas-Cab. 1968; cf. aussi Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 6, 1927, p. 221)
électrotrieur , subst. masc.électrotrieuse , subst. fém.« Électro-aimant permettant de faire l'analyse immédiate de minerais ferrugineux broyés » (Duval 1959). Par l'emploi d'un électrotrieur [on] enlèverait l'oxyde de fer (Ratel, Prépar. mécan. minerais,1908, p. 421)
5. [Désignant des tracés des variations du courant électrique engendré par l'activité de certains organes] :
électro-cardiogramme* -
électrodermogramme , subst. masc.« Tracé obtenu en enregistrant les variations de résistance et de potentiel électriques des téguments au cours du réflexe psychogalvanique » (Méd. Biol. t. 2 1971)
électro-encéphalogramme* -
électromyogramme , subst. masc.« Tracé représentant les variations de la tension relevées sur un muscle, en fonction du temps » (Méd. Biol. t. 2 1971). L'électromyogramme, lorsqu'il peut être pratiqué, traduit la fatigabilité intense qui caractérise la myasthénie (QuilletMéd.1965, p. 372)
électrorétinogramme , subst. masc.« Courbe obtenue par l'électrorétinographie » (Garnier-Del. 1972; cf. aussi Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, 1964, p. 659)
6. [Désignant des produits obtenus par l'intervention de l'électricité] :
électro-acier , subst. masc.« Acier obtenu par électro-métallurgie » (cf. J. Chim. Phys., 1906, p. 408)
électrobéton , subst. masc.« Béton chauffé électriquement après sa mise en place, afin d'éviter les effets du froid en hiver et d'accélérer le durcissement en tout temps » (Lar. encyclop.)
Rem. Cf. également les empr. à l'anglo-américain (électrocuter, électrocution, électrode, électrolyse, électrolyte, électron) et à l'all. électro(-)dynamomètre, subst. masc. « Appareil servant à mesurer l'intensité d'un courant électrique par la mesure d'une force électro-magnétique exercée sur ce courant. » Pour mesurer un courant, je puis me servir d'un très grand nombre de types de galvanomètres ou encore d'un électrodynamomètre (Poincaré, Valeur sc., 1905, p. 228). L'auteur emploie deux circuits inductifs qui comprennent chacun une capacité et l'une des bobines d'un électrodynanomètre (Le Radium, 1912, p. 77)
Prononc. et Orth. : [elεktʀ(ɔ-)]. On écrit avec un trait d'union les composés dans lesquels il y aurait hiatus (électro + voyelle). Les autres s'écrivent en 1 seul mot. Mais il y a, selon les dict., bien des exceptions à cette règle. Ainsi Ac. écrit électro-chimie, électro-dynamique, électro-négatif, électro-positif, électro-statique, électro-technique. Littré écrit électro-galvanique, électro-magnétique, électro-physiologique, électro-polaire, électro-puncture, électro-thérapeutique, électro-vital. DG est partisan de la suppression du trait d'union, bien qu'il admette, souvent, les 2 graph. Il écrit même électroaimant. Les dict. Lar. écrivent tous les composés en 1 seul mot. Mais il faut reconnaître qu'ils sont, souvent, bien longs et comme le rappelle Dupré 1972, p. 790 : ,,L'arrêté du 26 février 1901 permet dans ce domaine une très grande liberté``. Bbg. Ball (R.V.). Nouv. dat. pour le vocab. de l'automob. Fr. mod. 1974, t. 42, p. 253 (comp.). − Clas (A.). Néol. publicitaires. Meta. 1972, t. 17, no1, p. 74 (comp.). − Darm. 1877, p. 239. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 247 (comp.). − Dub. Dér. 1962, p. 30, 32, 42, 51, 72 (comp.). − Gall. 1955, p. 260, 294, 428 (comp.). − Goosse 1975, p. 41. − Quem. Fichier (comp.).