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ÉBLOUISSEMENT, subst. masc.
A.− Action d'éblouir; phénomène optique d'altération provoqué par une lumière subitement trop intense. C'est (...) pour supprimer l'éblouissement que fut créé, en 1936, un verre spécial appelé « polaroïd » (Tinard, Automob.,1951, p. 334).Pour éviter éblouissements et reflets, il est utile d'employer une matière translucide (Benoist, Musées,1960, p. 59):
1. ... il était drôle, juché sur la paille, avec sa figure ronde et calme, son nez plat sans curiosité, ses yeux petits qui ignoraient l'éblouissement... Benjamin, Gaspard,1915, p. 56.
P. méton. Lumière éclatante :
2. ... Phtos, devant cette lumière, Brusque aveu d'on ne sait quel profond firmament, Recule, épouvanté par l'éblouissement. Hugo, La Légende des siècles,t. 3, 1877, p. 113.
PATHOL. Trouble de la vue provoqué par des causes internes. Comme un éblouissement l'aveuglait, il s'adossa à un arbre, les yeux fermés (Zola, Ventre Paris,1873, p. 632):
3. Les vapeurs peuvent causer l'asphyxie lorsque leur concentration est grande. À plus faible dose, elles causent des éblouissements, des hallucinations... Chartrou, Pétroles nat. et artif.,1931, p. 175.
B.− Au fig. Profonde admiration pouvant aller jusqu'à l'aveuglement. Devant l'étrange expérience de Rachel, il était sans cesse frappé d'éblouissement (Martin du G., Thib.,Belle Sais., 1923, p. 1003).
Prononc. et Orth. : [ebluismɑ ̃]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Mil. xves. esblouissement « état de l'esprit en proie à une vive admiration » (G. Chastellain, Exposition sur vérité mal prise ds Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 6, p. 262); 2. 1539 « trouble de la vue provoqué par une cause interne, souvent accompagné de vertiges » (Est.); 3. av. 1549 « trouble momentané de la vue causé par une lumière trop vive » (Marguerite de Navarre, La Nativité de Jésus-Christ, 600 ds Comédies, éd. F. E. Schneegans). Dér. du rad. du part. prés. de éblouir*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 597. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 558, b) 1 817; xxes. : a) 961, b) 510. Bbg. Gohin 1903, p. 343.